J’ai encore le souvenir de l’odeur d’encens sur les vêtements des malbaraises après les cérémonies.
Ô toi Malabaraise quand tu es près de moi
Que je hume sur ta peau ta bonne odeur d’encens
Que sous tes deux pieds nus le cabri sèche son sang
Je vois dans ton corps que la déesse est en toi
Les tambours font descendre les dieux et les déesses
De leurs cieux inconnus pour rentrer dans les âmes
Des fidèles éperdus ainsi que de ma Dame
Après cérémonie vient me voir sans cesse
Ma Dame es tu venue répandre ton encens
Pour faire tourner ma tête et briser mon vieux coeur
Ma Femme ton odeur enivre tous mes sens
Et toute ma tête se perd ça en toi me fait peur
Ô toi Malabaraise sois toujours près de moi
Ton odeur de déesse me sacre comme ton roi