Ô toi femme lointaine
Ta cuisse est si prompte
Et ta taille si ronde
Tu n’inspires point la peine
Rien ne naît que la joie
En ton sein et tes reins
Sont pareils à des vagues
qui se jettent au grivois
Tout au ras de la berge
Tout du long de la verge
tu vas et tu reviens
Toute ma joie en ton sein
Monte comme la sève
Et s’échoue sur ta grève
Auteur: Patrice Bima
Tableau: Odalisque Blonde, François Boucher, 1752