La nuit paraît bien longue
A celui qui n’a plus
Ni rêves ni micro-ondes
il s’ra jamais repu
Je voudrais m’endormir
Pour de bon dans mes draps
Trouver le repos fuir
tout au creux de tes bras
Mais pourquoi donc Morphée
Tu ne viens pas à moi
De ne plus y penser
Moi aussi j’ai le droit
Les médiocres s’endormissent
Et toi tu me tiens las
A attendre que tu glisses
Mes paupières sous ton bras
Tableau: Morphée et Iris
Peintre: Pierre-Narcisse Guérin