Qu’ils semblent loin les jours où malade d’anamour
Je m’en allais voguer entre bars et cafés
Pour retrouver au fond des hauts verres entamés
L’image trouble et dissoute de mon antique amour
Tant de peine amortie par des liqueurs trop fortes
Et d’amours frelatées à l’issue vénéneuse
Auront en vain meurtri mon âme ténébreuse
Alcool jamais ne comble désespoir qui déborde
Seul à jamais je bats la campagne qui déroule
Son tapis bleu azur de rivières d’eau qui coule
Je m’offre à l’abreuvoir du bonheur de la vie
M’enivre de l’amour pur qui coule de ce pis
Nouveau qui sans prévenir s’est offert à ma bouche
Je veux goûter toujours la fraîcheur de sa couche